Une fois n’est pas coutume, la rubrique lecture parlera de deux publications récentes d’éditorialistes de Tous urbains.

Dans un ouvrage collectif : Alter-urbanisme : réparer la ville ou la changer ? publié récemment par le Conseil Français des Urbaniste, Cynthia Ghorra-Gobin nous livre en 8 pages un résumé de ses réflexions et de ses travaux sur les nouvelles représentations de la ville dans un monde globalisé. Avant d’esquisser une comparaison entre la Métropole de Lyon et celle de Minneapolis, villes secondes souvent oubliées au profit des superstars, elle  nous livre en dix lignes une définition du MGM : Mondialisation, Globalisation, Métropolisation, qui redéfinit ces trois mots souvent associés , mélangés, voire confondus.  C’est clair et définitif et le lecteur (moi par exemple) se dit : oui, bien sûr on le savait, sauf que l’on était pas capable de le dire aussi simplement.

Tout autre se présente le livre de Jean-Pierre Charbonneau : Les aventure de Monsieur urbain publié aux éditions de l’Aube avec  une préface de Michel Lussault. Seul maître à bord il y a rassemblé une cinquantaine de textes  assez brefs qui jalonnent deux décennies de sa vie professionnelle. Articles, notes d’humeur, réflexions, commentaires – on y retrouve bon nombre de ses éditos de Tous urbains-  ils brossent par petites touches l’autoportrait d’un professionnel, conseil en urbanisme, qui ne sépare pas son travail de sa vie quotidienne et nous invite à le suivre aussi bien dans la rue/passage où il habite que dans les villes qu’il a conseillé (tient, encore Lyon…) pour réfléchir avec lui à des choses simples : partir des usages, ne pas démolir trop vite, avoir de l’ambition mais avancer prudemment. Et là encore on serait tenté de dire, bien sûr… mais si l’on se promène un peu dans les villes de France ou d’ailleurs, ce n’est pourtant pas ce que l’on voit le plus souvent : gesticulations architecturales, plantations brouillonnes dont le seul but semble d’occuper le terrain, mobilier urbain indigent…

Ce n’est pas par hasard si je relie ces deux publications. Elles pourraient résumer les convictions de Tous urbains.

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